Retour aux artistes !
Cerise Lopez

Mon travail part toujours d’une recherche autour d’une question intime et/ou d’une sensation.

J’ouvre un espace pour m’appréhender moi-même pour que de cette expérience personnelle surgisse une forme créatrice sensorielle, un archétype afin de dépasser ma propre histoire.

Biographie de l'artiste

« Tu sais à 30 ans, tu pourras plus danser »

C’est la phrase que m’a dit ma mère lors du fameux moment du grand choix de « l’AVENIR POST-BAC »!

Jusque là, mes parents m’avais fait suivre un cursus musical au Conservatoire pendant 11 ans, mais c’est dans la danse que j’y trouvais exaltation.

Après la danse classique, je découvre la street dance et m’électrise dans le Poppin et le Locking sous l’enseignement de Guy Sembé (alias Smiley) de la Cie Force7. Un petit groupe se forme et se produit quelques temps, jusqu’à ce que je décide d’obtenir un diplôme pour assurer mon « futur »…

Quitte à étudier, je décide de m’orienter dans le domaine artistique. D’autres métiers tournent autour de la pratique de la danse me dis-je et je ne veux pas m’en éloigner.

Je rentre à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris, d’abord en scénographie puis en Cinéma d’Animation.

« Il reste le mouvement, il reste le mouvement, il reste le mouvement » comme un mantra, je n’aurais de cesse de m’y accrocher.

Je réalise mon film de fin d’étude Les Aimants en 2011, puis co-réalise Chulyen, histoire de corbeau en 2015 récompensé à de nombreuses reprises. En amont, le collectif Babouchka est fondé au sein de ma promo. Il regroupe réalisateurices, scénaristes, illustrateurices et chef.fes décorateurs. Je m’engouffre petit à petit dans le monde du Cinéma d’animation et travaille sur de nombreux projets.

En parallèle, je développe un travail plastique et scénique. Je prends plaisir à graver la matière. En 2015, j’obtiens une résidence d’un an à la Cité Internationale des Arts de Paris, ce qui me permet d’approfondir mon travail de gravure. Je participe à de nombreuses expositions collectives notamment avec le collectif du Chant de l’Encre et je présente mon travail lors d’ expositions personnelles.

Je suis en charge également de la scénographie pour des petites compagnies de théâtre, court-métrage, clip, concert.

Seulement, je ne danse plus et mon corps est devenu inerte.

Il était donc grand temps d’aller retrouver de la mobilité et c’est à 30 ans que je retrouve le mouvement.

Je me nourrie à travers différents workshop, désireuse de découvrir différentes pratiques de la danse contemporaine : Ultima Vez – Wim Vandekeybus, Summerschool – P.A.R.T.S (Rosa Omarsdottir, Peter Savel, Benjamin Vandewalle, Fumiyo Ikeda, Sandy Williams, Libby Farr), CND PANTIN (Workshop Camping L’amicale de Production, et Roberto Graiff et Marina Rocco), La Briqueterie (Cie Catherine Berbesson, Anne Collod, Cie Qudus Onikeku) Atelier CitéInternational des arts (Yasmine Huguonnet), La ménagerie de verre (Sherwood Chen, Susan Alexander, Noemie Lambert, Sebastien Durand, Nina Duplas), CCNT TOURS (David Hernandez, Gaelle Bourges, Cécile Loyer, Ashley Chen).

J’effectue une formation professionnelle continue du danseur en 2017, (ASAP Clermont Ferrand) et deviens interprète pour la Cie Soon, la Cie Daruma et la Cie Titanos.

Je découvre la pratique du clown via la méthode Eric Blouet.

Aujourd’hui, je jardine, je bricole, j’arpente des livres compliqués et je me questionne sur la nécessiter de créer.

Chère carcasse est une tentative d’exutoire, une combinaison de différentes pratiques, et une aventure collective à travers une expérience de l’intime.

Cerise Lopez

Contact boom’structur

Judith Ntonga

Production - Diffusion
judith.ntonga[at]boomstructur.fr

Ses projets

Chère carcasse

En création

Cette pièce de danse plastique propose de prime abord une véritable séance de méditation. Les formes en mouvement et les sons ouvrent un chemin vers des émotions profondes pour sonder le sensible et rendre visible l’invisible.

Petit à petit, une forme, un corps, une individualité émerge, elle vagabonde et s’engouffre ardemment et parfois avec amusement dans chaque nouvelle sensation. Non sans humour, la danse révèle dans ce récit fantasmé la puissance du soin et de la libération d’un corps, à la manière d’un journal intime qui célèbre nos fragilités et nos désirs d’extase.
« Ce projet est né d’une nécessité. Une nécessité de remettre mon corps en mouvement et d’y insuffler du vivant. Et ainsi prouver qu’à 30 ans, on peut toujours danser. Une nécessité d’exprimer des fragilités du corps, des sensations physique et des états émotionnels. »

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