Présentation
Après en être partie pour le cosmos (GENESIS) ou l’océan (THE ABYSS), présenté au Grütli dans la saison 18-19, le cœur de PALM PARK RUINS c’est de REVENIR à la terre, pour l’habiter. Interroger donc le retour cyclique aux jardins, la reprise en main de nos moyens de subsistance et plus globalement s’intéresser aux urgences ou désirs qui façonnent l’habitat, au sens riche du terme : au sens de se faire une vie.
Un retour à la terre qui ne peut se faire sans se poser les intimes et ultra-larges questions de : Qu’est-ce que la terre ? De quelle terre parle-t-on ? C’est donc essayer de contrer la portée trop romantique et dépolitisée des réflexions sur le paysage et l’environnement en les (re)investissant d’affect et de questions sociales.
C’est extraire l’écologie de sa première réception toujours culpabilisante. C’est surtout revenir sur l’évidence idiote de la propriété privée. Parler de clôtures et d’échelles différentes entre culture, jardin, agriculture et « espace libre ». Parler de vivre dans des parcs ou de se cacher dans les forêts. Finalement c’est l’histoire du combat entre la MEGA-MACHINE et le GRRRRRAND MÉLANGE. Et puis y a des serpents aussi, et des limaces.