Présentation
En lien avec l’Open Boom du 7 novembre et de la présentation de Mes Autres, création chorégraphique qui se situe à la lisière des arts plastiques, Sylvie Pabiot propose un laboratoire mettant en jeu postures/ peau / lumière/regard.
à Boom’Structur – Pôle chorégraphique
Après des études de philosophie à Clermont-Ferrand et de danse contemporaine à Paris 8, Sylvie Pabiot suit la formation professionnelle du danseur dirigée par Mathilde Monnier au CCN de Montpellier. Elle crée déjà des formes courtes, du solo au trio. Elle intègre ensuite la Cie Maguy Marin durant 5 ans, puis interprète la Fable à La Fontaine de Lia Rodrigues, tout en continuant ses propres créations.
Elle fonde la Cie Wejna en 2004, à travers laquelle elle aiguise son écriture chorégraphique au service d’un questionnement politique et sociétal. Elle crée plus d’une quinzaine de pièces protéiformes et engagées. Ce qui nourrit l’ensemble de son travail est la nécessité de créer du lien entre les gens, les lieux, et les arts. En 2021, elle crée Entre nos mains, performance participative à base de gestes quotidiens, conçue pour des espaces non dédiés. Elle conçoit en 2022, une pièce pour 4 danseurs et téléphones portables, De loin en loin, qui interroge l’effritement des liens sociaux. Elle mène par ailleurs, de nombreuses créations avec des non-danseurs, auprès de publics dits « éloignés de la culture ».
« Nous étudierons le rapport entre le corps et la lumière, : nous tisserons un lien entre les sensations intérieures et les perceptions extérieures, nous rentrerons dans l’immobilité, ou dans l’accomplissement d’un mouvement lent et minimaliste. Nous chercherons la simplicité, l’étrangeté, l’émerveillement. Le travail chorégraphique sera pictural : chacun sera éclairé, éclairant, sculpture et sculpteur. Nous serons danseurs, chorégraphes, plasticiens, matière vivante. Nous prendrons le temps de sonder l’obscurité des fonds afin de révéler notre part de lumière. »
« Ces œuvres au noir esquissent une écriture spécifique qui désigne les contours : d’où la recherche de postures, la répétition des mêmes mouvements, ou encore le travail sur la lenteur qui apprivoise le regard du spectateur », Laurent Goumarre – Leçons des ténèbres · Danser, juin 2006
