Elle travaille avec du bois, de la laine, du prêt-à-porter, toutes sortes d’objets de l’industrie capitaliste qu’elle collecte jour après jour.
Biographie de l'artiste
Initiée au théâtre, à la danse et la musique depuis l’enfance, elle suit des études de Lettres à la Sorbonne Nouvelle à Paris, puis elle entre à l’ENSATT (Ecole nationale supérieure des arts et technique du théâtre). A sa sortie elle intègre la troupe permanente du TNP de Villeurbanne dirigé à ce moment-là par Christian Schiaretti, en parallèle de quoi elle continue sa pratique de la danse.
Elle acquière une solide expérience du plateau, puis quitte la troupe pour se relier à des approches plus transversales. Elle se forme aux Etats Unis à la technique du View point, au yoga, à la danse contact et développe une pratique du mouvement basé sur l’improvisation. Elle participe à l’Ecole des Maîtres programme Européen avec la chorégraphe argentine Constanza Macras.
Elle assiste la chorégraphe Olivia Grandville. En tant qu’interprète elle collabore avec le collectif ildi eldi, le Groupenfonction-Arnaud Pirault, Robin Renucci, la chorégraphe Agniezka Ryszckiewicz, l’AADN – pôle d’art numérique dirigé par le vidéaste Pierre Amoudruz, et avec le chorégraphe-metteur en scène Pietro Marullo.
En 2016, le besoin de faire la synthèse de toutes ses pratiques l’emporte, elle entame alors une recherche sur le long court à Boom’Structur | Pôle chorégraphique à Clermont-Ferrand.
Elle travaille avec du bois, de la laine, du prêt-à-porter, toutes sortes d’objets de l’industrie capitaliste qu’elle collecte jour après jour.
Elle emprunte aux champs de l’architecture le geste d’inventer un espace et se relie dans sa pratique aux constructions vernaculaires qui ont été réalisés de part et d’autre dans le monde. Inspirée par ces démarches, la chorégraphe convertit les usages en une forme poétique ; à sa manière, elle conjugue l’acte d’observer ce qui nous entoure et le sentiment intérieur pour faire surgir des territoires inconnus.
En 2021 elle crée le dytique J’épuiserai le blanc composé du solo Ce qu’il reste à faire et là où nous en sommes et le duo Foghorn. En 2021 elle met en place le projet Nos habitudes destiné à des personnes qui ne sont pas du champ de l’art et qu’elle qualifie d’enquête sensible sur la relation aux espaces qu’on habite. Une première version est présentée sous la forme d’une installation plastique et sonore aux Brigittines à Bruxelles dans le cadre du festival T2B.
Elle a présenté sa dernière pièce A voix et à mains nues au CDCN l’Atelier de Paris en juin 2022 dans le cadre du festival JUNE EVENTS.